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Rencontrez vos producteurs.ices – André Zewen, un nuciculteur bio face aux défis environnementaux

Rencontrez André Zewen qui nous partage, à travers la visite de son exploitation de noix, sa vision de l’agriculture en harmonie avec la nature qu’il mène depuis 42 ans. Si cette année a été particulièrement éprouvante avec des récoltes divisées par deux, André reste fidèle à ses convictions : produire bio et de qualité tout en préservant la biodiversité.

S’adapter avec une agriculture résiliente face aux aléas climatiques

Le canton de Vianden est historiquement une terre propice à l’exploitation de noix. Cette tradition remonte à 1934 quand le marché aux noix a été organisé pour la première fois et qui est devenu le plus grand rendez-vous annuel des producteurs. C’est aussi ici, plus précisément à Fouhren, que se trouve la petite exploitation de noix de André Zewen dont les produits se vendent à l’épicerie de la MESA. 

Cette année, André nous confie que les récoltes de noix dans le canton n’ont atteint que 10 % des volumes habituels. Il a personnellement récolté 6 tonnes au lieu de 10 tonnes les années précédentes. Après un hiver trop humide, le gel printanier a décimé les bourgeons, et les étés secs des années précédentes ont affaibli les arbres. « Nous vivons une période de transition. Certaines variétés résistent mieux que d’autres, mais il faut apprendre à les accompagner. »

En outre, les défis s’accumulent, mais André s’efforce de créer une exploitation diversifiée et résiliente. La récolte des noix, échelonnée sur plusieurs parcelles, limite les pertes en cas d’événements climatiques extrêmes. Cependant, il constate que le changement climatique rend la tâche de plus en plus complexe. « Au début dans les années 82, quand j’ai commencé, les variétés choisies étaient adaptées à notre climat. Aujourd’hui, les températures augmentent et bouleversent l’équilibre. On doit observer et s’adapter. » Néanmoins, après cette année, André ne baisse pas les bras. « Il y a toujours eu des bonnes et des mauvaises années, mais ce qui se passe aujourd’hui est différent. La nature change, et nous devons changer avec elle. »

Le bio, un choix logique et engagé

Sur ses 23 hectares, qui abritent 1150 noyers plantés par André lui-même, il refuse les traitements chimiques, y compris le cuivre, pourtant autorisé en agriculture biologique. Cette exigence provient d’une réflexion globale : protéger son troupeau de moutons, préserver la qualité des sols, et offrir des produits sains. Le tri manuel, bien que laborieux, garantit une noix de haute qualité, transformée en une huile naturelle, très prisée par les particuliers et les grossistes bio.

Pour André, le bio n’est pas une stratégie commerciale, mais une évidence.

« Le bio, ce n’est pas une idéologie. C’est avoir compris comment fonctionne la vie.  À mon avis toute notre économie repose sur la nature : si on la casse, on casse tout. Au contraire, entretenir la nature, c’est « investir » dans l’avenir. ». Produire bio, pour lui, c’est avant tout une question de respect et de compréhension du vivant. « On pourrait produire plus avec des fertilisants chimiques ou de l’irrigation, mais à quel prix ? Cela affaiblit les arbres et ouvre la porte aux maladies. »

Dans son approche, la nature prime sur le rendement. Chaque étape est pensée pour optimiser l’impact écologique : les noix sont lavées, séchées pendant quatre jours à l’air chaud, puis pressées pour produire une huile de grande qualité. En plus de l’huile, André valorise chaque aspect de la noix. Si la noix fraîche reste peu demandée à cause de sa faible durée de conservation, la noix sèche, en coque, se conserve très bien. L’huile, quant à elle, est plébiscitée pour son goût subtil et ses bienfaits. Avec un processus naturel, les propriétés nutritionnelles du fruit sont préservées. En effet, l’huile de noix est riche en oméga-3 et 6, avec un ratio oméga 6 / oméga 3 quasiment parfait, de l’ordre de 5. L’huile de noix est reconnue comme contribuant à la réduction du mauvais cholestérol.

André Zewen incarne une vision d’agriculture durable, où la quête de productivité n’éclipse pas le respect du vivant. Dans un contexte où le changement climatique fragilise les équilibres, son engagement en faveur du bio et de la biodiversité offre une lueur d’espoir. Face aux vents contraires, ce nuciculteur luxembourgeois reste fidèle à sa mission : transmettre un patrimoine agricole vivant et des produits d’exception. « Cultiver bio, c’est bien plus qu’un choix personnel. C’est une promesse pour les générations futures. »

Les conseils d’André

L’huile de noix est idéale sur une salade de mâche, une salade d’endives ou un chou rouge cru. C’est une huile délicate qui ne doit jamais être chauffée. Les noix sèches doivent être conservées dans un endroit frais et sec, tandis que l’huile doit être placée au frigo et bien refermée après chaque utilisation. Si elle est bien stockée, elle reste consommable pendant un an et demi.

Plus d’informations sur le site d’André Zewen : https://www.zewen.lu

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Blog Circular Economy Economie circulaire végan

Portraits de citoyen.ne.s engagé.e.s

Découvrez les portraits de six citoyens engagés dans la transition écologique à Esch-sur-Alzette.
Ces bénévoles inspirants participent activement à divers projets menés par Transition Minett, contribuant ainsi à construire un avenir plus durable pour leur communauté. Rencontrez-les à travers ces témoignages et plongez dans leurs initiatives variées, porteuses de changement.

Engagement et passion : Rencontre avec Céline et Jonathan, bénévoles à d’Haus Vum Vëlo de Belval

C’est à la gare de Belval qui abrite la Maison du Vélo que nous rencontrons Céline et Jonathan. Ces deux passionnés consacrent leur temps libre, surtout le soir et le weekend, à aider les habitant.e.s à devenir autonomes dans la réparation de leurs vélos. Après Stockholm, Céline est installée à Esch depuis trois ans et travaille à temps plein en tant qu’ingénieure spécialisée dans la qualité de l’air et l’agriculture. Jonathan, quant à lui, est programmeur informatique et habite à Esch depuis quatre ans. Pour Céline, « le bénévolat est une manière de continuer à apprendre et de partager » tandis que Jonathan ajoute : « Après une journée derrière un écran, c’est essentiel de se connecter aux gens et de pratiquer des activités manuelles. »

La genèse d’un projet collectif

C’est lors de la première rencontre du Collectif citoyen pour le climat, organisée par Transition Minett, en décembre 2022 que Céline et Jonathan se rencontrent pour la première fois. Passionnés par le vélo et les enjeux de la mobilité douce, ils décident avec d’autres citoyen.ne.s engagé.e.s, notamment les participant.e.s de Vélorution, de co-fonder un groupe dédié à la création de la 1ère Maison du Vélo. « On a vu qu’il y avait un besoin évident de services de réparation à Esch. L’idée était simple : offrir un espace où chacun peut apprendre à réparer son vélo et devenir autonome », explique Céline.

Un engagement riche de défis et de satisfaction

Trouver un local pour la Maison du Vélo a été un obstacle majeur. Mais grâce à leur persévérance et au soutien de la communauté, ils ont réussi à lancer ce projet. « Maintenant, le défi est de pérenniser l’idée. Il faut du temps, de l’énergie, d’autres bénévoles et des financements », souligne Jonathan. Malgré les défis, ils décrivent leur engagement comme profondément enrichissant. « On apprend énormément, on se fait des amis, et on partage des moments uniques avec des gens de tous horizons », s’enthousiasme Céline qui se rappelle entre autres de la balade à vélo avec la Ministre de la mobilité. « Voir la reconnaissance et le sourire de ceux qui réussissent à réparer leur vélo est une récompense très motivante pour le temps consacré à ce projet » ajoute Jonathan. Parmi leurs ambitions pour la Maison du Vélo, Céline et Jonathan souhaitent développer des ateliers thématiques, proposer la location de vélos électriques, et même explorer des initiatives d’upcycling pour donner une seconde vie aux vélos usagés.

« Ce n’est pas qu’une question de vélos, c’est une manière de repenser la mobilité et de réduire notre empreinte écologique, tout en créant des liens. »

Pour ceux qui hésitent à franchir le pas, Céline partage ce conseil : « N’attendez pas d’être expert. L’important, c’est d’avoir envie d’apprendre et de contribuer. »

« On ne se rend pas compte de tout ce qu’on peut accomplir avant de commencer. », ajoute Jonathan.

La Maison du Vélo incarne une transition écologique en action, portée par des citoyens ordinaires aux idées extraordinaires. Grâce à des bénévoles comme Céline et Jonathan, le mouvement pour une mobilité douce continue de prendre de l’ampleur à Esch-sur-Alzette.

Marie, une vie dédiée aux droits humains et animaliers

Mariée et mère de quatre enfants, Marie* partage avec nous son expérience riche et inspirante en tant que citoyenne engagée. À l’aube de la retraite, cette psychologue de profession, également active dans l’association Naledi pour l’adoption d’enfants sud-africains, prépare bénévolement les parents candidats avant leur voyage et première rencontre d’enfants, ensuite les encadre lors de leur accueil au Luxembourg.

Marie consacre son temps et son énergie à des causes qui lui tiennent à cœur, principalement les respect des droits humains et animaliers. Depuis deux ans, Marie est impliquée à la MESA dans des actions bénévoles variées, notamment dans le groupe CCC pour la cuisine végane où elle partage ses délicieuses recettes.

« Je veux changer le monde, et quand je serai à la retraite, je pourrai m’engager encore plus. »

En plus de cela, Marie s’engage pour des projets humanitaires pour les enfants en Ouganda, comme l’installation de toilettes. Elle apporte également un soutien psychologique aux prisonniers politiques en Turquie à travers des lettres. Elle partage même une anecdote amusante : « Je collais un téléphone rouge, symbole de résilience, sur mes lettres envoyées en prison, mais cela a été refusé par les sécurités. Ils pensaient que c’était un message caché ! »

Un cheminement marqué par des déclics

Le parcours de Marie a été façonné par des moments marquants. L’un des plus forts a été lorsqu’elle a pris conscience de la souffrance animale dans l’industrie laitière, ce qui l’a menée à adopter un mode de vie végane avec toute sa famille. « Voir une vache perdre son veau pour que nous ayons du lait a été un choc. Aujourd’hui, c’est plus facile de trouver des alternatives, et cela a tout changé pour nous. » Parmi les projets qu’elle aimerait développer, Marie imagine des ateliers de cuisine végane à La MESA, mais aussi des rencontres pour connecter les gens, comme un petit-déjeuner végane avec les réfugiés. Ces initiatives reflètent son désir d’unir les communautés et de promouvoir des pratiques plus durables.

Marie connaissait la Mesa où elle venait manger de temps en temps avec son mari, mais le déclic pour s’engager dans un groupe CCC est venu lorsqu’elle a rencontré d’autres personnes véganes lors d’une activité organisé avec Amnesty international à la MESA.

Avec une telle énergie et des projets concrets, Marie est une source d’inspiration, pour qui l’engagement est une aventure collective et personnelle : « Mon mari, toujours actif, me soutient énormément. Cela rend tout plus facile. » Elle conclut en encourageant chacun.e à agir à son échelle : « N’attendez pas. Ce sont toujours les individus qui changent le monde et les petites actions qui font les grandes différences. » Elle insiste sur le fait que l’engagement ne nécessite pas d’être expert : « On apprend sur le tas, et les compétences viennent avec l’expérience. » S’engager a apporté à Marie bien plus que ce qu’elle imaginait : des amitiés profondes, une satisfaction personnelle, et la conviction que chaque action compte.

Envie de rejoindre Marie et de contribuer à un monde meilleur ?

La MESA et ses initiatives sont là pour vous accueillir !

*Christiane Marie, qui préfère être appelée juste Marie, comme son autre prénom fait référence à une religion. Pour elle, Marie est un peu plus neutre, elle ne veut pas être identifiée à une religion quelle qu’elle soit.

Véro et son engagement pour le second-hand

À 32 ans, Véro, éducatrice en formation et habitante de Strassen, nous raconte son parcours de bénévole et son engagement au sein de Transition Minett (TM). Passionnée de yoga, de pilates, et sensible aux enjeux écologiques, elle conjugue avec brio ses activités professionnelles, créatives et bénévoles. Nous l’avons rencontrée au « Marché de Noël autrement » organisé par TM avec les habitants où Véro a tenu un stand de second hand avec sa maman.

Depuis près de 10 ans, Véro s’implique dans des associations. Son aventure avec TM a débuté grâce à un vide-dressing organisé au Brill. Séduite par l’idée de promouvoir le second-hand et de donner une seconde vie aux objets, elle a rejoint l’équipe de bénévoles de TM pour aider lors des événements. « Quand ça te plaît, tu trouves le temps. C’est génial de voir de nouvelles personnes arriver, cela motive ! », confie-t-elle.

Véro se définit comme citoyenne engagée, mais avec modestie :  » je peux toujours faire plus ! ». Elle note également qu’à Strassen, les opportunités d’engagement écologique sont moins nombreuses qu’à Esch-sur-Alzette, ce qui l’a motivée à rejoindre TM.

Au fil de ses missions, elle a découvert un espace convivial : « On s’entraide, on partage les tâches, et tout se fait dans la bonne humeur. Si quelqu’un est indisponible, il n’y a pas de souci, chacun fait de son mieux. »

Pour Véro, s’engager, c’est bien plus que donner de son temps. Elle y trouve de la joie, de la reconnaissance, et l’opportunité d’apprendre et de s’identifier autrement que par son travail. « J’ai appris à mieux m’organiser, à être flexible, et à trouver des solutions. »

Véro rêve de voir les vide-dressings gagner en popularité et d’aider à casser les préjugés sur le second-hand. Elle imagine des événements adaptés aux saisons, aux besoins particuliers, et accessibles à tou.te.s. « Le second-hand doit devenir encore plus populaire, c’est une action positive pour la planète. »

Véro invite chacun.e à se renseigner et à ne pas hésiter à franchir le pas : « Gardez les yeux ouverts, posez des questions dans votre commune, et regardez ce qui se passe sur les réseaux sociaux. »

Elle insiste sur l’importance de ne pas avoir peur de se lancer : « Il n’est pas nécessaire d’être expert. On apprend tout le temps ! »

Elle conclut avec un message plein de gratitude : « Merci à TM, particulièrement à Camille, à tous les bénévoles et surtout à ma maman qui me soutient et m’aide sur tous les stands. Bonnes fêtes à tous ! »

Engagez-vous comme Véro et rejoignez TM pour faire partie de la transition écologique et sociale !

La retraite comme terrain d’action citoyenne

À 63 ans, Guy, père de deux filles, grand-père comblé, bricoleur passionné et photographe amateur, a su transformer sa retraite en une période d’engagement et de création. On retrouve un citoyen qui fait de chaque journée une opportunité de contribuer à un monde plus responsable.

Guy se définit volontiers comme un citoyen engagé, à la fois dans son village et pour l’environnement. Pour lui, cet engagement va bien au-delà des gestes individuels. « Enfant, j’ai grandi proche d’un bois, un vrai paradis pour un enfant. Cette proximité avec la nature m’a marqué. Aujourd’hui, en tant que photographe, je retrouve cette connexion à la nature avec ses couleurs qui en font une inspiration. Pour préserver cette beauté, je me suis engagé, d’abord pour mes filles, et maintenant pour mes petits-enfants. Je veux transmettre cette conscience de la nature aux générations futures. »

Guy insiste sur l’importance d’un changement lent mais durable. « Le changement ne se fait pas en dix jours, ni même en dix ans. Cela prend du temps et nécessite de reconnecter les gens avec la nature. »

Bricoler peu importe l’âge

Avant sa retraite, Guy n’avait le temps de bricoler, pris par un emploi du temps professionnel et familial bien chargé. Mais en 2018, il a décidé de s’y mettre, trouvant dans cette activité une nouvelle source de satisfaction. « Chaque projet est un challenge : un tiroir, une figurine en bois, des petites choses comme ça. Ce que j’aime, c’est apprendre en essayant. »

Aujourd’hui, il consacre plusieurs jours par semaine à l’atelier FACILITEC où il s’investit comme bénévole. « Cet atelier, je l’ai découvert grâce à mon gendre. J’ai tout de suite été séduit par le projet, qui mélange créativité, nature et entraide sociale. »

L’engagement bénévole a changé Guy, notamment dans sa manière de voir le monde. « J’ai développé mon esprit critique. Ce que j’ai appris, c’est que la nouveauté fait souvent peur. Mais en discutant avec les autres, j’ai compris l’importance de s’ouvrir et d’agir, même à petite échelle. »

Un projet pour inspirer les générations futures

Guy rêve d’un projet avec la prochaine génération. « J’aimerais développer l’atelier avec des machines plus imposantes pour lancer des projets pour mobiliser plus de monde autour d’idées communes. » Il tient également à transmettre sa passion aux enfants. « J’ai des petits-fils, et je revis avec eux ce que j’ai vécu avec mes filles. Les enfants, c’est le futur. Pourquoi ne pas les accompagner à travers des ateliers manuels ou des projets créatifs ? Ils ont cette magie, cette vision du monde qui peut nous inspirer. »

Pour Guy, tout commence par une motivation. « On ne peut forcer personne à s’engager. Mais pour les seniors isolés, je conseille de trouver une activité qui les motive. Moi, l’atelier m’a donné une raison de me lever le matin et d’être discipliné. Il faut oser essayer. »

Guy incarne un exemple inspirant de transition entre la vie active et la retraite, montrant que l’engagement citoyen peut se réinventer à tout âge. Entre bricolage, photographie et transmission, il prouve qu’il n’est jamais trop tard pour apprendre, créer, et surtout, agir.

Construire des liens et des espaces pour une communauté unie : rencontre avec Sraboni

C’est au cœur du jardin communautaire de Lallange, que nous rencontrons Sraboni, bénévole et expatriée indienne installée à Esch depuis six ans. Mère d’un jeune enfant, elle consacre son temps libre à faire vivre ce lieu d’échanges et de solidarité en redonnant vie au concept de communauté. Avec son énergie et sa passion pour le partage, elle incarne une citoyenne engagée, qui participe à la transformation de son quartier en un espace d’accueil et de convivialité pour tou.te.s.

Un engagement né du besoin de se connecter

Arrivée au Luxembourg, Sraboni a d’abord affronté les défis classiques de l’expatriation : la barrière de la langue et le manque de repères dans un pays nouveau. S’engager est devenu bien plus qu’une activité. « En arrivant au Luxembourg, j’ai dû surmonter de nombreux défis, comme la langue et l’éloignement de ma famille. Le jardin communautaire a été une révélation : non seulement j’y ai amélioré mon français, mais j’y ai trouvé une deuxième famille », explique-t-elle. « Les membres du jardin, comme Françoise, notre aînée de 82 ans, sont devenus une part essentielle de ma vie. » confie-t-elle.

En partageant son histoire, Sraboni nous rappelle que le bénévolat n’est pas qu’un acte altruiste : c’est un voyage personnel qui permet de construire des ponts entre les individus, de redonner un sens à la vie communautaire, et de trouver, parfois, une deuxième famille. Sraboni découvre le jardin grâce à un collègue de son mari. Elle y trouve un espace d’accueil ouvert à tou.te.s, sans jugement. « Le jardin porte bien son nom, « Les Quatre Coins du Monde », car il reflète la diversité des personnes qui le fréquentent », souligne-t-elle.

Sraboni est une fervente défenseuse de l’implication citoyenne. Son engagement, bien qu’initié pour améliorer son français et rencontrer des gens, s’est transformé en un moteur pour la communauté. Au-delà des défis, Sraboni voit dans le bénévolat une manière de rester connectée à la nature et de s’épanouir : « J’ai appris que les émotions fondamentales sont universelles. Que l’on vienne d’ici ou d’ailleurs, nous cherchons tous un sentiment d’appartenance. »

Si elle reconnaît les difficultés à mobiliser durablement les habitants, Sraboni considère son engagement comme profondément enrichissant. « J’ai appris que les émotions fondamentales, comme le besoin d’appartenance, sont universelles, peu importe d’où l’on vient. »

Son conseil pour ceux qui hésitent à s’impliquer ? « Faites-le. L’hésitation est normale, mais si vous n’essayez pas, vous ne saurez jamais ce que cela peut vous apporter. N’attendez pas d’être expert. Ce qui compte, c’est de participer, d’écouter et d’apprendre ».

À travers son implication, Sraboni incarne l’idée que le bénévolat peut transformer les individus autant que les communautés. Avec des projets comme la Casa Lallange, elle espère continuer à tisser des liens et à inspirer d’autres citoyens.nes à s’engager. « La vie est trop courte, n’attendez pas que quelqu’un vous accueille quelque part, si vous avez envie d’y aller, si vous avez envie de faire quelque chose, faites-le, nous ne savons pas ce que demain nous réserve, ne laissez personne vous retenir. »

Youngsub, 26 ans et engagé pour un monde meilleur

Youngsub est un étudiant de 26 ans, originaire de Corée du Sud, actuellement en stage en tant que data scientist. Aujourd’hui installé à Bettembourg, après avoir vécu à Esch, Youngsub se distingue par son engagement et sa vision d’un avenir plus solidaire.

Lorsque nous lui demandons s’il se considère comme un citoyen engagé, Youngsub répond modestement : « J’ai envie de dire un peu. Ma priorité est de protéger ma famille, mais je fais aussi de mon mieux pour protéger l’avenir de notre planète. À mon échelle, j’essaie d’aider mes voisins et de contribuer à un monde meilleur. ». Cet engagement, Youngsub le conjugue avec ses projets professionnels et personnels. Bien qu’il travaille souvent tard, il consacre environ deux heures par semaine au bénévolat, principalement le week-end. « C’est une question d’organisation. J’inscris mes actions dans un calendrier pour trouver un équilibre entre mon travail et le bénévolat, » explique-t-il.

Du mentorat au jardinage

Youngsub a débuté le bénévolat en aidant des étudiant.e.s en mathématiques. Plus récemment, il s’est investi dans le jardinage, une activité qui allie son goût pour la cuisine et son envie d’en apprendre davantage sur les ingrédients qu’il utilise. « J’ai commencé en juillet. Même si je n’ai pas de compétences particulières, j’apprends petit à petit. ».

Le jardinage, pour lui, est une manière d’explorer une forme d’autonomie alimentaire tout en contribuant à la communauté. Il voit dans cette démarche une habitude à cultiver. « Si je ne commence pas à aider aujourd’hui, j’ai peur de ne jamais le faire. »

Des défis et des apprentissages

Comme beaucoup, Youngsub a eu des appréhensions avant de s’engager. « S’impliquer pour la première fois peut être intimidant. On a peur de la responsabilité ou de l’effort requis. Mais une fois qu’on commence, on réalise que le bénévolat peut être amusant, parfois plus que de regarder une série sur Netflix. » De cette expérience, il retient aussi des compétences pratiques, notamment en jardinage : « J’ai appris des choses simples, mais essentielles, comme la taille des plantes ou la récupération de la terre. » Sur un plan humain, il souligne la joie de rencontrer des personnes partageant les mêmes valeurs : « Cela me rassure de voir qu’il y a des gens qui veulent rendre le monde meilleur. Cela me donne de l’espoir. » Pour ceux qui souhaitent s’engager, Youngsub recommande de « sortir de sa zone de confort » en participant à des événements. Il rappelle qu’il n’est pas nécessaire d’être expert : « La chose la plus importante, c’est l’intention. De nos jours, on peut tout apprendre, même sur ChatGPT, mais se lancer nous permet d’apprendre avec notre propre expérience ! » Enfin, il partage une ambition particulière : « Je rêve d’un système permettant aux gens de subvenir à leurs besoins de base, comme la nourriture et le logement. Une fois ces inquiétudes levées, les gens pourront s’ouvrir davantage et contribuer à leur communauté. »

Youngsub conclut avec un message inspirant : « Les personnes rencontrées dans ces projets sont toujours ouvertes, heureuses et prêtes à partager. Pourquoi ne pas rejoindre des initiatives aussi enrichissantes ? ». Youngsub incarne une jeunesse engagée et tournée vers l’avenir, déterminée à faire sa part pour bâtir un monde plus solidaire.

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recettes végan

Découvrez les délicieuses recettes végétaliennes

Découvrez les recettes végan ultra gourmandes à tester chez vous ! 🌱🍪 Qu’elles soient sucrées ou salées, ces délices sont faits pour être savourés, partagés… et refaits encore et encore ! 😋

Collectés, préparés et testés par notre Collectif Citoyen pour le Climat pour le véganisme, que vous pouvez rejoindre si cette cause vous intéresse.

A télécharger et conserver chez vous !

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Blog Déchets Economie circulaire

La semaine de la réduction des déchets, c’est fini, mais l’action, c’est toute l’année

Alors que la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets vient de se terminer pratiquement au même moment que la COP 29, nous continuons de nous rapprocher dangereusement d’un point de non-retour quant à l’utilisation des ressources naturelles limitées. À cela s’ajoutent des défis géopolitiques internationaux qui ne cessent de nous éloigner de la question environnementale. Une des questions-clés sur laquelle aucun des deux événements n’a réellement avancé est comment faire pour enfin changer nos habitudes de consommation ?

À travers cette Semaine Européenne de la Réduction des Déchets, nous avons essayé de vous sensibiliser via des données et des quiz. Mais au-delà de cette prise de conscience, il est possible de faire, chaque jour, un petit pas de plus vers la transition. Parce que cette transition, c’est avant tout la vôtre, nous vous avons demandé quels étaient vos gestes pour réduire les déchets au quotidien.

Pour Élisabeth et Marcus1, l’une des solutions qu’ils essaient de pratiquer quotidiennement est de faire du troc d’objets intemporels comme les vêtements, les jeux de société ou encore les livres. Des objets qui, lorsqu’ils ne sont pas abîmés, peuvent être utilisés par d’autres presque infiniment. Rico, lui, évite d’emballer les fruits et légumes lorsqu’il doit les acheter en supermarché. Louise se forme à fabriquer ses propres cosmétiques et produits d’entretien. Valentin utilise des boîtes en verre et une gourde au quotidien. Daphnée refuse les sacs (ou poches) dans les magasins et achète quasiment exclusivement ses vêtements dans des friperies ou sur des applications de seconde main.

Vous l’aurez compris : nous faisons tous.tes des actions, grandes ou petites, pour réduire nos déchets. Avec cette semaine, nous n’avons pas cherché à vous culpabiliser. Bien au contraire, si vous avez retenu ne serait-ce qu’une seule information, nous avons déjà accompli notre part : vous accompagner dans votre transition.

Et parce que nous voulions vous partager, nous aussi, nos actions pour réduire les déchets au quotidien, voici un top 10 des actions concoctées par nos soins !

1. Le tri sélectif – Cela demande parfois un peu de réflexion et de discussion, mais on prend vite le pli, et cela reste la manière la plus accessible de contribuer au recyclage de nos déchets.

2. Le Troc – Un système qui existe depuis la nuit des temps, reste une alternative efficace. Concrètement, il s’agit d’échanger des marchandises contre d’autres marchandises : un objet contre un objet, un service contre un objet, ou déposer un objet dans une de nos Givebox.

3. Le Vrac – Pour éviter les produits et emballages à usage unique, le vrac est une excellente option, disponible notamment à la MESA.

4. La seconde main – Très tendance aujourd’hui, la seconde main offre une nouvelle vie à nos objets et vêtements. Aller en brocante ou à un vide-grenier est aussi une façon d’acheter de seconde main. D’ailleurs, nous avons créé une carte répertoriant les espaces de seconde main au Luxembourg. 

5. Les éco-recharges et la fabrication maison – Fabriquer ses propres produits d’entretien ou cosmétiques est le meilleur moyen de savoir ce que l’on applique sur sa peau ou ce qu’on utilise dans sa maison.  Si vous êtes intéressé.e, Ahoua propose d’apprendre à confectionner ses propres produits dans ses ateliers. 
Pour plus d’informations rendez-vous sur missbak.com.

6. Les « Zero Waste Dinner » – Ces dîners solidaires permettent de partager de la nourriture invendue ou non consommée dans les magasins, tout en réduisant le gaspillage alimentaire. Nous recevons à la MESA les derniers dimanches du mois des événements organisés par l’association Foodsharing Luxembourg

7. Réparer au lieu de jeter – C’est possible grâce aux Repair Café organisés dans tout le Luxembourg ou tout simplement chez soi, en empruntant des outils via la démarche Gutt Geschier.

8. Acheter mieux pour acheter moins – Dans un monde idéal, il faudrait revoir notre système de consommation pour réduire notre production de déchet et notre impact. Consommer de manière responsable signifie acheter moins mais mieux. En réduisant la quantité et en augmentant la qualité, nous pouvons avoir, à long terme, un impact sur la surproduction et la surconsommation des déchets.

9. Composter – Même si cela demande une certaine organisation, le compost est un excellent moyen de réduire ses déchets organiques. Si vous êtes intéressé·e, un atelier de sensibilisation aux sols vivants se tiendra à la MESA le 10 décembre prochain.

A lire : Atelier des sols vivants à la MESA

10. Le tri numérique – Et le digital dans tout ça ? Quoi de mieux qu’une action qui peut être faite en attendant le bus, en salle d’attente chez le médecin ou encore en attendant que la machine à laver se termine car ça fait 10 minutes qu’elle doit se finir. Bref, autant de temps que vous pouvez mettre à contribution pour supprimer vos e-mails inutiles, vous désabonner des newsletters qui ne vous intéressent plus (pas celle de Transition Minett, elle reste pertinente ;)), et nettoyer votre galerie de photos. Cela réduit l’encombrement sur les serveurs et leur impact environnemental.

Parce qu’à plusieurs, on va plus loin, nous avons déjà plusieurs initiatives citoyennes pour réduire nos déchets et consommer de manière responsable. Le 1er décembre prochain, le marché de Noël « autrement », organisé par des habitant·e·s pour des habitant·e·s, se déroulera au pavillon 5 (accès côté n°1, rue Arthur Useldinger, Esch-sur-Alzette). Ce marché met en lumière la consommation de seconde main et propose une alternative à notre modèle de surconsommation, particulièrement marqué en cette période de fêtes.

A lire : Découvrez le Marché de Noël autrement… Par et pour les habitant.e.s

La liste pourrait s’allonger, mais agir, c’est mieux que de simplement lire ou parler. Alors, c’est à vous de jouer maintenant ! Nous sommes déjà très fièr·e·s de vous, car vous portez la transition.

1 Les noms ont été modifié

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Economie circulaire Obsolescence programmée

Initiatives éco-citoyennes comme solutions à l’obsolescence programmée

Sébastien Kanarek, le responsable de l’atelier participatif de Facilitec, était l’un des invités orateurs de la table ronde sur le thème de « Obsolescence et économie circulaire : entre enjeux environnementaux et opportunités économiques et sociales », organisée par le Circular Innovation Hub de la Ville de Wiltz et Infogreen le 15 octobre au château de Wiltz. Ce fut l’occasion de présenter les projets concrets de Transition Minett, menés en lien avec l’économie circulaire.

L’obsolescence programmée : qu’est-ce que c’est ?

Avant toute chose, revenons un peu en arrière. Le terme « obsolescence programmée » existe depuis près de 100 ans. Il apparaît en 1925 dans le livre de Stuart Chase La tragédie des déchets, puis avec Bernard London, promoteur américain qui met des mots sur ce concept. En 1930 Lewis Mumford, spécialiste des technologies, critique lui aussi le phénomène d’obsolescence programmée qu’il observe comme grandissant parallèlement à l’évolution des technologies.  Un brin d’histoire plus tard, une question reste en suspens : de 1925 à nos jours, comment sommes-nous passés de l’évolution des technologies à une hyperproduction de déchets ?

Où en sommes-nous aujourd’hui ?

Un travail important reste à accomplir, notamment pour changer les habitudes de consommation. Les réglementations sont des leviers majeurs pour encourager une consommation vertueuse. Si la solution ne peut pas venir du jour au lendemain, l’atelier collaboratif de Transition Minett logé à Facilitec, le tiers-lieu de l’économie circulaire, fait partie de ces initiatives qui concrétisent cette prise de conscience.

Le travail de réglementation, notamment avec la directive « Right to Repair », qui vise à encourager les consommateurs à prolonger le cycle de vie des produits grâce à la réparation, permet d’encadrer de façon vertueuse la vie des objets. Nous observons au Luxembourg un retard à l’égard des réglementations sur l’obsolescence programmée. A contrario, en France et en Belgique les législations semblent avoir déjà pris une marche vers l’avant, que ce soit en France avec une définition explicite du terme « obsolescence programmée » inscrite dans le code de la Consommation. La Belgique quant à elle, était le deuxième pays à adopter un indice de réparabilité pour les appareils électroménagers (l’entrée en vigueur de l’indice est prévue pour 2026)[1]. En bref, on constate que le Luxembourg a un retard conséquent à combler, pénalisant par la même occasion les consommateurs.

Dès lors, si les changements de consommation sont de plus en plus encouragés par les pouvoirs publics, nous pouvons, sans attendre, passer à l’action grâce à des initiatives citoyennes.

Que faire à mon échelle ? Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme !

Aujourd’hui, 6000 tonnes de déchets électroniques sont produits chaque année ! Afin de réduire ce chiffre, différentes alternatives doivent être adoptées par les consommateurs.

Et si, au lieu de renouveler un objet en participant indirectement à ce phénomène d’obsolescence programmée, nous proposions de prolonger la durée de vie des objets ?

La réparation ou la seconde main sont des moyens concrets d’agir pour une consommation raisonnée, afin d’avoir un impact sur la durée de vie des produits et donc de réduire les déchets. C’est en ce sens que notre atelier participatif s’inscrit tout en y ajoutant une approche sociale, avec un échange entre les citoyens et les bénévoles. Cette initiative agit aussi à une échelle économique en réduisant les achats personnels, au profit de biens qui pourraient servir à un plus grand nombre. Et enfin, comment ne pas mentionner l’impact écologique indéniable de cette action. Nous contribuons ainsi à l’allongement de la durée d’utilisation des objets et à la réduction de la production de déchets.

Concrètement, Transition Minett propose d’engager une réflexion pour prolonger la vie des objets peu utilisés au quotidien avec la bibliothèque d’outils Gutt Geschier  (les bons outils), mise en place en collaboration avec EBL. Plus globalement, le tiers-lieu Facilitec contribue à promouvoir les 5R (Refuser, réduire, réutiliser, recycler, rendre à la terre), fondamentaux pour agir de façon responsable face à une production de déchets toujours croissante. D’autres initiatives éco-citoyennes inspirantes comme le projet de Repair Café ont été mis en lumière lors de cette table-ronde par Léonard Andersen coordinateur du projet Repair Café Luxembourg et du Citizen for Ecological Learning & Living (CELL). Nous pouvons également relever les différentes initiatives du Comité National de Défense Sociale (CNDS), représentée par son Directeur Raoul Schaaf lors de cet échange, qui démontre les possibilités de lier l’écologie à l’inclusion sociale.

Lire aussi : Repair Café – Apprendre à réparer pour prolonger la vie de nos objets

 Intéressé.e.s par l’atelier collaboratif ou besoin d’un outil ? 

Venez découvrir ou redécouvrir Facilitec au 37B rue de la Fontaine à Esch-sur-Alzette (accès sur rue Berwart).

Horaires :
Lundi et jeudi : 14h-20h
Mardi et mercredi : 13h30-17h
Vendredi : 9h-16h30
Week-end fermé, sauf événements et derniers dimanches du mois (atelier ouvert de 14h à 17h). 

Et parce que nous ne sommes pas les seul.e.s à œuvrer pour l’économie circulaire à Esch, nous vous invitons à découvrir ces projets si vous ne les connaissez pas déjà !

Centre Formida, FerroForum (tiers-lieu sur le métal), CIGL Esch, SIVEC Schifflange, Les  Give Box : à la Kufa, la Mesa, et une pour les livres place de l’hôtel de ville.

Nous remercions chaleureusement le Circular Innovation Hub de la commune de Wiltz ainsi que le média InfoGreen pour l’invitation à cette table-ronde.


[1] Source du communiqué de presse de la Ministre Zakia Khattabi du Climat, de l’Environnement, du Développement durable et du Green Deal en Belgique

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Offre Emploi

Transition Minett recrute un/e manager d’établissement de restauration collective à la MESA – Maison de la Transition (CDD 32 hrs./sem 6 mois, prolongeable en CDI). Prise de fonction immédiate.

L’initiative TRANSITION MINETT a été lancée en décembre 2011 avec l’objectif de soutenir tout un chacun·e afin d’être capable d’agir, d’être créatif·ve et d’exprimer des compétences, dans des actions concrètes et positives afin de répondre au double défi du pic pétrolier et du dérèglement climatique, mais aussi aux crises sociales et économiques.

L’asbl développe ses activités grâce à une équipe de responsables de projets, répartis sur 2 tiers-lieux :

• MESA (la Maison de la Transition) : autour de la consom’action (circuits courts et agriculture bio locale);

• FACILITEC : autour de l’économie circulaire et de partage ;

L’asbl agit également dans divers autres domaines :

• Mobilisation des habitant·e·s dans les quartiers et au niveau transfrontalier ;

• Le jardinage urbain (avec notamment le jardin communautaire Quartiers guart Breedewee) ;

• Soutien au Collectif Citoyen pour le Climat à Esch ;

• Coopération avec les autorités publiques

Mission :

Faire de MESA un café accueillant et de référence pour la consommation de produits bio, locaux de qualité, zéro déchet et à prix abordables.

La MESA est un lieu mixte entre une coopérative alimentaire (café / épicerie / restaurant ) et un espace associatif favorisant la prise d’initiative citoyenne.

Tâches principales :

• Contribuer à une bonne gestion de l’équipe.

◦ S’assurer de la disponibilité et de la présence des équipes salariée et bénévole du lieu ;

◦ Organiser une bonne gestion des vacances et des congés avec l’équipe ;

◦ Veillez au bon déroulement des responsabilités et tâches de chaque membre de l’équipe (évènements, livraisons, entretien, service, caisse, courrier, classement bon de livraisons / factures, etc.)

◦ Suppléer les tâches des autres membres de l’équipes quand elles ne sont pas assurées (comme tenir le bar et la caisse) ;

◦ Assurer une bonne gestion des contrats avec l’ONIS ;

◦ Contribuer avec l’autre responsable de projet MESA à la gestion participative de l’espace, en impliquant l’équipe dans la gestion quotidienne et les Consom’Acteur·ice·s dans les espaces élargis de gestion de MESA.

• Assurer les conditions légales pour le bon fonctionnement de la MESA

◦ Veiller à ce que toutes les autorisations nécessaires au bon fonctionnement de l’établissement soient à jour ;

◦ Veiller à ce que les mesures requises par la surveillance sanitaire pour un fonctionnement correct soient en place ;

◦ Soutenir la gestion administrative et comptable

• Assurer de bonnes conditions d’utilisation de l’espace par les collectifs citoyens, les partenaires et par les Consom’Acteur·ice·s.

◦ Assurer une présence à la MESA ;

◦ Accueillir les usager·ère·s et client·e·s ;

◦ Accompagner des initiatives citoyennes dans leur occupation de l’espace ;

◦ Maintenir le calendrier d’occupation de l’espace actualisé ;

◦ Assurer le suivi et le bon déroulement des activités ;

◦ Etc…

• Soutenir l’équipe de MESA dans ses besoins de communications en collaboration avec le/la responsable de communication de Transition Minett ;

Profil :

Expérience professionnelle requise.

• Compétences recherchées (savoir-faire) :

◦ Formation dans l’HORESCA particulièrement en gestion ;

◦ Expérience en gestion d’équipe

◦ Maîtrise d’outils informatiques ;

◦ Capacité d’organisation

◦ Facilités rédactionnelles

◦ Langues : maîtrise du français, toute autre langue étant un plus.

• Savoir-être :

◦ Intérêt pour l’écologie et le mouvement de la Transition

◦ Esprit d’initiative

◦ Flexibilité et disponibilité (en partie en soirée et week-end)

◦ Ouverture d’esprit, capacité d’adaptation et d’intégration dans une équipe

• Atouts supplémentaires :

◦ Connaissance du secteur de la production agricole de la Grande Région

◦ Avoir travaillé dans le monde associatif ou participé comme bénévole

◦ Sensibilité à l’économie solidaire et la souveraineté alimentaire

Conditions de travail :

Contrat à durée déterminée de 32 heures/semaine de 6 mois, prolongeable en CDI.

• Flexibilité : possibilité de réunions en semaine et/ou le weekend – journée et/ou soirée. Le cas échéant, les heures prestées en sus sont récupérées.

• Localisation : la MESA à Esch/Alzette avec des déplacements hors zone.

Vous serez amené·e à travailler en autonomie au sein d’une équipe.

• Un environnement de travail agréable et participatif

• Une flexibilité dans l’organisation des heures de travail

• Un grand potentiel d’apprentissage et d’innovation

• L’implication dans la Transition éco-sociale

Merci d’envoyer vos candidatures (CV + lettre de motivation + portfolio) par e-mail avant le 7.12.2024 à adriana@transition-minett.lu

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Repair Café – Apprendre à réparer pour prolonger la vie de nos objets !

Les Repair Cafés, ateliers mis en place par Facilitec à Esch et dédiés à la réparation d’objets du quotidien, permettent non seulement de prolonger la vie des produits, mais également de renforcer la conscience environnementale et la solidarité au sein des communautés locales.

Qu’est-ce qu’un Repair Café ?

Un Repair Café est un lieu où des bénévoles, souvent des bricoleurs expérimentés, partagent leurs compétences pour réparer des objets que les participants apportent : électroménager, vêtements, vélos, appareils électroniques, meubles, etc. Ces ateliers gratuits favorisent l’échange de savoirs tout en évitant que ces objets ne finissent prématurément à la déchetterie. Le concept a vu le jour aux Pays-Bas en 2009 et s’est rapidement répandu dans le monde entier, avec des milliers d’événements organisés chaque année.

Une Action Concrète pour Réduire l’Impact Environnemental :

L’une des principales contributions des Repair Cafés à la transition écologique est leur capacité à réduire directement l’impact environnemental des déchets. Chaque objet réparé représente un déchet évité et une ressource préservée. Selon des études, plus de 50 % des appareils électriques qui sont jetés pourraient encore être utilisés après réparation. En prolongeant la durée de vie des objets, les Repair Cafés contribuent à une réduction significative de la quantité de déchets, tout en limitant la pollution liée à leur traitement.

Lors de notre dernier Repair Café de Facilitec, 5 réparateurs bénévoles ont réparé 9 objets sur 10 emmenés par les citoyens participants ! Nous avons par exemple réparé une imprimante qui avait besoin d’un bon nettoyage, un gaufrier qui avait besoin de nouveaux fils électriques, une plastifieuse qui avait un bourrage, un rice cooker qui avait besoin de nouvelles résistances…

Un Modèle d’Économie Circulaire

Les Repair Cafés s’inscrivent pleinement dans le modèle de l’économie circulaire. Contrairement à l’économie linéaire traditionnelle, qui suit le cycle « produire, consommer, jeter », l’économie circulaire vise à boucler les cycles de vie des produits en encourageant leur réutilisation, réparation, et recyclage. En réparant les objets au lieu de les remplacer, les Repair Cafés réduisent la demande en matières premières, l’empreinte carbone associée à la production, et la quantité de déchets.

Au-delà de l’aspect technique de la réparation, les Repair Cafés sont aussi des lieux d’apprentissage et de cohésion sociale. Ils permettent aux participants, personnes de différents horizons réunis autour d’une cause commune, de découvrir comment leurs objets fonctionnent, et de mieux comprendre l’importance d’un usage responsable des ressources. Ce processus de réappropriation des objets encourage une consommation plus consciente et plus respectueuse de l’environnement. Les Repair Cafés sensibilisent également aux impacts négatifs de la surconsommation et de l’obsolescence programmée, tout en promouvant des alternatives durables. De plus, le partage de savoir-faire et la coopération créent un sentiment de communauté et de solidarité, renforçant ainsi le tissu social local. Cette dimension humaine est essentielle pour créer des dynamiques collectives fortes autour de la transition écologique.

Participez à nos Repair Cafés

Rejoignez nos prochains Repair Cafés organisés par et à Facilitec, certains dédiés aux vélos, certains aux outils de jardinage, des objets électriques/ électroniques ou de petit électroménager, ou encore à la couture pour réparer nos vêtements.

Qu’est-ce que je dois vérifier avant de venir au Repair Café ?

– L’alimentation de l’appareil : Le voyant de contrôle est-il allumé ? La ou les batteries sont-elles chargées ? Le cordon d’alimentation est-il en bon état ?
– L’entretien de l’appareil : videz les filtres des sèche-cheveux et des aspirateurs, détartrez une machine à café avec de l’acide citrique, ou autre, etc

Qu’est-ce que je dois apporter pour la réparation ?

Pensez à tous les éléments nécessaires pour tester votre objet à réparer. Pour une machine à café prenez du café ou une capsule par exemple. Pour un lecteur DVD prenez un DVD. Pour une machine à essence, apportez votre essence etc… Chargeur, câble, manuel éventuellement.
Pour votre chaîne HiFi : télécommande, hauts-parleurs
Pour votre TV : câbles utilisées pour connexion (sur receiver, sur amplificateur)
La pièce de rechange si vous l’avez identifiée.

Plus d’infos sur : www.repaircafe.lu

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Recettes de Pralines Véganes

Pralines à la noix de coco, Pralines de fruits secs ou Pralines “Snickers”, essayez chez vous les recettes véganes sucrées développées par le groupe CCC Végan lors de leur atelier qui a eu lieu à la Mesa dans le cadre du Festival des citoyen.n.es en Transition le 29 juin dernier.

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La nouvelle carte de la transition écologique de Esch

Découvrez et téléchargez la carte avec tous les lieux liés à la transition écologique à Esch-sur-Alzette :

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Atelier d’art pour enfants chaque samedi à la Mesa !

Atelier de création artistique et échange d’idées sur les objectives de l’Agenda 2030 de l’ONU

Vous cherchez une occasion pour explorer votre côté artistique et de vous engager avec vos enfants sur des questions essentielles pour notre futur ?

A partir du 31 août vous pouvez venir tous les samedis à la MESA (Rue de Moulin 1, Esch-sur-alzette) de 10h30 à 12h30 et participer avec vos enfants à un atelier artistique qui contribuera à votre bien-être mental et à celui de la planète !

Cet atelier, coordonné par Gaialux Asbl, avec  Miriam R. Krüger, artiste visuelle et poétesse, dans le cadre du projet I.D.E.E, sera une double occasion de discussion et d’apprentissage où vous pourrez immerger les plus jeunes dans le monde de la création artistique (aucune expérience en peinture requise) et en même temps les sensibiliser aux objectifs de l’Agenda 2030 pour le développement durable.

Une voyage dans les ODD focalisé sur la thématique de l’alimentation durable, à travers l’art de l’aquarelle, le conte et le partage d’expériences du monde et de nos cuisines.

Une partie introductive de l’atelier explorera l’ODD 2 « Faim zéro » à travers le contenu de l’exposition virtuelle I.D.E.E, tiré du livre « Agenda 2030 – nous pouvons changer le monde », de la géographe et enseignante Rossella Kohler.

Les œuvres créées feront partie de l’exposition I.D.E.E. et seront exposées lors de divers événements publics et dans les écoles.

  • Tous les samedis de 10.30 à 12.30 à partir du 31 août
  • Dans les locaux de Mesa, 1 rue de Moulin, L-4251 Esch-sur-Alzette
  • Gratuit avec inscription obligatoire :

Nous vous attendons nombreux !