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Repair Café – Apprendre à réparer pour prolonger la vie de nos objets !

Les Repair Cafés, ateliers mis en place par Facilitec à Esch et dédiés à la réparation d’objets du quotidien, permettent non seulement de prolonger la vie des produits, mais également de renforcer la conscience environnementale et la solidarité au sein des communautés locales.

Qu’est-ce qu’un Repair Café ?

Un Repair Café est un lieu où des bénévoles, souvent des bricoleurs expérimentés, partagent leurs compétences pour réparer des objets que les participants apportent : électroménager, vêtements, vélos, appareils électroniques, meubles, etc. Ces ateliers gratuits favorisent l’échange de savoirs tout en évitant que ces objets ne finissent prématurément à la déchetterie. Le concept a vu le jour aux Pays-Bas en 2009 et s’est rapidement répandu dans le monde entier, avec des milliers d’événements organisés chaque année.

Une Action Concrète pour Réduire l’Impact Environnemental :

L’une des principales contributions des Repair Cafés à la transition écologique est leur capacité à réduire directement l’impact environnemental des déchets. Chaque objet réparé représente un déchet évité et une ressource préservée. Selon des études, plus de 50 % des appareils électriques qui sont jetés pourraient encore être utilisés après réparation. En prolongeant la durée de vie des objets, les Repair Cafés contribuent à une réduction significative de la quantité de déchets, tout en limitant la pollution liée à leur traitement.

Lors de notre dernier Repair Café de Facilitec, 5 réparateurs bénévoles ont réparé 9 objets sur 10 emmenés par les citoyens participants ! Nous avons par exemple réparé une imprimante qui avait besoin d’un bon nettoyage, un gaufrier qui avait besoin de nouveaux fils électriques, une plastifieuse qui avait un bourrage, un rice cooker qui avait besoin de nouvelles résistances…

Un Modèle d’Économie Circulaire

Les Repair Cafés s’inscrivent pleinement dans le modèle de l’économie circulaire. Contrairement à l’économie linéaire traditionnelle, qui suit le cycle « produire, consommer, jeter », l’économie circulaire vise à boucler les cycles de vie des produits en encourageant leur réutilisation, réparation, et recyclage. En réparant les objets au lieu de les remplacer, les Repair Cafés réduisent la demande en matières premières, l’empreinte carbone associée à la production, et la quantité de déchets.

Au-delà de l’aspect technique de la réparation, les Repair Cafés sont aussi des lieux d’apprentissage et de cohésion sociale. Ils permettent aux participants, personnes de différents horizons réunis autour d’une cause commune, de découvrir comment leurs objets fonctionnent, et de mieux comprendre l’importance d’un usage responsable des ressources. Ce processus de réappropriation des objets encourage une consommation plus consciente et plus respectueuse de l’environnement. Les Repair Cafés sensibilisent également aux impacts négatifs de la surconsommation et de l’obsolescence programmée, tout en promouvant des alternatives durables. De plus, le partage de savoir-faire et la coopération créent un sentiment de communauté et de solidarité, renforçant ainsi le tissu social local. Cette dimension humaine est essentielle pour créer des dynamiques collectives fortes autour de la transition écologique.

Participez à nos Repair Cafés

Rejoignez nos prochains Repair Cafés organisés par et à Facilitec, certains dédiés aux vélos, certains aux outils de jardinage, des objets électriques/ électroniques ou de petit électroménager, ou encore à la couture pour réparer nos vêtements.

Qu’est-ce que je dois vérifier avant de venir au Repair Café ?

– L’alimentation de l’appareil : Le voyant de contrôle est-il allumé ? La ou les batteries sont-elles chargées ? Le cordon d’alimentation est-il en bon état ?
– L’entretien de l’appareil : videz les filtres des sèche-cheveux et des aspirateurs, détartrez une machine à café avec de l’acide citrique, ou autre, etc

Qu’est-ce que je dois apporter pour la réparation ?

Pensez à tous les éléments nécessaires pour tester votre objet à réparer. Pour une machine à café prenez du café ou une capsule par exemple. Pour un lecteur DVD prenez un DVD. Pour une machine à essence, apportez votre essence etc… Chargeur, câble, manuel éventuellement.
Pour votre chaîne HiFi : télécommande, hauts-parleurs
Pour votre TV : câbles utilisées pour connexion (sur receiver, sur amplificateur)
La pièce de rechange si vous l’avez identifiée.

Plus d’infos sur : www.repaircafe.lu

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Recettes de Pralines Véganes

Pralines à la noix de coco, Pralines de fruits secs ou Pralines “Snickers”, essayez chez vous les recettes véganes sucrées développées par le groupe CCC Végan lors de leur atelier qui a eu lieu à la Mesa dans le cadre du Festival des citoyen.n.es en Transition le 29 juin dernier.

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La nouvelle carte de la transition écologique de Esch

Découvrez et téléchargez la carte avec tous les lieux liés à la transition écologique à Esch-sur-Alzette :

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Atelier d’art pour enfants chaque samedi à la Mesa !

Atelier de création artistique et échange d’idées sur les objectives de l’Agenda 2030 de l’ONU

Vous cherchez une occasion pour explorer votre côté artistique et de vous engager avec vos enfants sur des questions essentielles pour notre futur ?

A partir du 31 août vous pouvez venir tous les samedis à la MESA (Rue de Moulin 1, Esch-sur-alzette) de 10h30 à 12h30 et participer avec vos enfants à un atelier artistique qui contribuera à votre bien-être mental et à celui de la planète !

Cet atelier, coordonné par Gaialux Asbl, avec  Miriam R. Krüger, artiste visuelle et poétesse, dans le cadre du projet I.D.E.E, sera une double occasion de discussion et d’apprentissage où vous pourrez immerger les plus jeunes dans le monde de la création artistique (aucune expérience en peinture requise) et en même temps les sensibiliser aux objectifs de l’Agenda 2030 pour le développement durable.

Une voyage dans les ODD focalisé sur la thématique de l’alimentation durable, à travers l’art de l’aquarelle, le conte et le partage d’expériences du monde et de nos cuisines.

Une partie introductive de l’atelier explorera l’ODD 2 « Faim zéro » à travers le contenu de l’exposition virtuelle I.D.E.E, tiré du livre « Agenda 2030 – nous pouvons changer le monde », de la géographe et enseignante Rossella Kohler.

Les œuvres créées feront partie de l’exposition I.D.E.E. et seront exposées lors de divers événements publics et dans les écoles.

  • Tous les samedis de 10.30 à 12.30 à partir du 31 août
  • Dans les locaux de Mesa, 1 rue de Moulin, L-4251 Esch-sur-Alzette
  • Gratuit avec inscription obligatoire :

Nous vous attendons nombreux !

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Transition Minett recrute un.e chargé.e de projet « Mobilisation citoyenne pour la transition écologique en territoire transfrontalier franco-luxembourgeois»

L’asbl Transition recrute un.e chargé.e de projet « Mobilisation citoyenne pour la transition écologique en territoire transfrontalier franco-luxembourgeois» (CDD 29 hrs./sem 24 mois prolongeable). Prise de fonction immédiate.

L’initiative TRANSITION MINETT a été lancée en décembre 2011 avec l‘objectif de soutenir tout un chacun à être capable d’agir, d’être créatif et d’exprimer des compétences, dans des actions concrètes et positives afin de répondre au double défi du pic pétrolier et du dérèglement climatique, mais aussi aux crises sociales et économiques.

L’asbl développe ses activités grâce à une équipe de responsables projets et agit dans divers domaines:

  • Gestion de 3 tiers-lieux à Esch-sur-Alzette : MESA (alimentation bio, locale et végétarienne), FACILITEC (économie circulaire et de partage), Jardin Breedewee (jardinage urbain participatif)
  • Mobilisation des habitants dans les quartiers eschois et au niveau transfrontalier ;
  • Soutien au Collectif Citoyen pour le Climat à Esch ;
  • Coopération avec les autorités publiques sur divers projets (mobilité douce, pacte climat-énergie)

Mission :

Mettre en œuvre une stratégie de sensibilisation et de mobilisation des citoyen.ne.s et soutenir l’émergence de nouveaux projets écologiques et solidaires sur le territoire transfrontalier franco-luxembourgeois.

Tâches principales :

1- Construire un répertoire d’outils de sensibilisation et de mobilisation des citoyen.ne.s sur le territoire transfrontalier franco-luxembourgeois avec l’équipe en charge du projet;

  • faire un état de lieux des outils existants et mobilisables ;
  • construire une stratégie de sensibilisation et de mobilisation des citoyen.ne.s pour les différentes communes du territoire

2- Mettre en œuvre la stratégie de sensibilisation et de mobilisation des citoyen.ne.s pour faire émerger de nouveaux groupes citoyens prêts à s’engager pour la transition écologique et solidaire

3- Accompagner, animer et suivre les groupes citoyens dans la mise en place de changements individuels et/ou collectifs

4- Prendre part au pilotage opérationnel et financier du projet

La personne sera basée à Esch et sera amenée à se déplacer dans le cadre de ses missions sur le territoire transfrontalier.

Profil :

Expérience professionnelle requise dans la gestion de projets participatifs et multi-acteurs.

Compétences recherchées (savoir-faire) :

  • Connaissance de la transition écologique et citoyenne
  • Capacité d’animation de dynamiques collectives participatives

  • Capacité d’organisation et de gestion de projet

  • Facilité de prise de parole en public et d’échange avec des publics divers

  • Facilités rédactionnelles

  • Langues: maîtrise du français, la maîtrise du luxembourgeois et/ou de l’allemand est un plus.

Savoir-être :

  • Savoir s’intégrer s’adapter avec des publics divers

  • Capacité à travailler en équipe et en lien avec différents acteurs

  • Flexibilité et disponibilité (en partie en soirée et week-end)

  • Ouverture d’esprit, dynamisme et positivité

Atouts supplémentaires :

  • Connaissances scientifiques des enjeux et processus écologiques qui conduisent au réchauffement climatique

  • Connaissance du milieu associatif et politique franco-luxembourgeois

  • Maîtrise d’outils de mobilisation/sensibilisation autour des enjeux écologiques et climatiques (Fresque du Climat, Ateliers 2T, Puzzle Climat…) ;

  • Implication personnelles dans des initiatives locales pour l’écologie et les solidarités

Conditions de travail :

  • Contrat à durée déterminée de 29 heures/semaine sur 24 mois, prolongeable.

  • Localisation : Bureau à Esch/Alzette avec des déplacements hors zone.

  • Vous serez amené.e à travailler en autonomie au sein de l’équipe responsable sur ce projet.

  • Flexibilité : réunions en semaine et/ou le weekend – journée et/ou soirée. Le cas échéant, les heures prestées en sus sont récupérées.

Nous proposons:

  • Un environnement de travail agréable et participatif

  • Une flexibilité dans l’organisation des heures de travail

  • Un grand potentiel d’apprentissage et d’innovation

  • L’implication dans la Transition éco-sociale

Merci d’envoyer vos candidatures (CV + lettre de motivation + portfolio) par e-mail avant le 26.06.2024 à contact@transition-minett.lu

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ÉCO-ANXIÉTÉ:conseils pour améliorer notre santé mentale

MAI 2023

Mai 2023 (Forli, Emilia Romagna,IT) = Par un après-midi ensoleillé de la saison sèche entre pluies violentes et éclaircis, je lis sur l’écran de mon téléphone l’alerte météo de la protection civile pour des prévisions de fortes précipitations.

Après avoir écarté le problème d’emblée, le soir même et pendant les 48 heures qui ont suivi, il s’est mis à pleuvoir dans la région de l’Émilie autant qu’il le fait habituellement en 7 mois.

Les précipitations ont provoqué des glissements de terrain, des destructions et des morts.

Enfermée dans ma maison pendant ces jours-là, sans lumière ni électricité, obligée d’assister aux cours de l’université en ligne alors que j’habitais à deux pas de la faculté, j’ai réalisé que j’étais en train de vivre une catastrophe environnementale de plein fouet. 

Un sentiment (pas si nouveau) de peur et d’impuissance face à l’imprévisibilité de la vie s’est insinué dans mon quotidien. Cette même angoisse, qui s’est renforcée ces dernières années, a un nom et un visage précis : l’éco-anxiété, et des milliers de jeunes en souffrent dans le monde entier. 

Qu’est-ce que l’éco-anxiété ? 

L’American Psychology Association (APA) décrit l’éco-anxiété comme « la peur chronique d’un cataclysme environnemental résultant de l’observation de l’impact apparemment irrévocable du changement climatique et de l’inquiétude qui en découle pour son propre avenir et celui des générations suivantes »1.

En particulier, l’éco-anxiété peut être déclenchée par divers événements dont nous sommes témoins dans notre vie quotidienne, tels que la hausse des températures ou les bulletins météorologiques à la télévision, ou, pire encore, nous pouvons être les témoins directs de catastrophes climatiques telles que des inondations ou des incendies de forêt de plus en plus fréquents.

Pour certain•e•s, la préoccupation pour l’avenir de la planète est devenue un objet de stress et d’inconfort quotidien. L’éco-anxiété se manifeste par des symptômes à surveiller tels qu’une forte anxiété face à l’état des choses, un sentiment d’impuissance face à la dégradation de l’environnement, une perte de confiance dans l’amélioration, des pensées obsessionnelles sur le climat, de la frustration et de la colère envers les générations qui sont rendues responsables de la situation climatique actuelle, de la panique et de la dépression, et dans certains cas extrêmes, une perte d’appétit, de l’insomnie et des difficultés de concentration. 2

Image créée par Noemi Dolciotti

Mais qui sont les plus touché•e•s par l’éco-anxiété ? 

Tout le monde peut souffrir d’éco-anxiété, mais certaines catégories de personnes ressentent plus de pression liées aux questions environnementales : 

  • Les Jeunes.

Au vu de l’état de notre planète, l’avenir de la jeune génération est incertain, alors que les chiffres des rapports du GIEC sont très clairs: pour éviter des conséquences climatiques désastreuses, nous devrions être en mesure de limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 °C3.  Or, à ce jour, seuls 6 % des scientifiques pensent qu’il est encore possible de rester en dessous de ce seuil.                                            Les jeunes plus que les autres (surtout les jeunes femmes) ressentent le poids de cette responsabilité sur leurs épaules, et l’incertitude de l’avenir devient une peur de plus en plus tangible pour certaines.

D’autres catégories souffrent particulièrement de l’éco-anxiété : 

  • Les personnes les plus facilement affectées par le changement climatique, comme celles qui travaillent en contact avec la nature ou les terres agricoles (agriculteur•rices, etc.);
  • Les personnes qui vivent à proximité des zones à risque (zones maritimes et côtières ou zones extrêmement sèches);
  • Les personnes appartenant à des communautés marginalisées qui n’ont pas toujours les moyens de faire face au poids des dommages environnementaux.

Comment y faire face ?

Ce qu’il ne faut pas faire : 

  • Se sur-informer. Sur l’actualité du climat est utile pour se tenir au courant et prendre conscience de l’état de la planète et de ce qui arrive aux autres, mais attention à ne pas se laisser submerger ! L’obsession n’est jamais la bonne solution, écrémer les informations ou même faire des pauses avec les médias peut être utile pour atténuer les symptômes de l’éco-anxiété.
  • S’isoler. L’une des plus grandes erreurs que l’on puisse commettre dans les situations d’anxiété est généralement de se refermer sur soi-même ; parler à un membre de la famille, à un ami ou à un professionnel en cas d’épisodes d’anxiété ou de panique est toujours la meilleure solution.
  • Éviter le pessimisme universel. Oui, il est important d’être réaliste lorsqu’on parle de l’avenir de la planète : les conditions actuelles ne sont pas les meilleures… mais il y a encore beaucoup de choses qui peuvent être faites ! Les études sur l’atténuation et l’adaptation au changement climatique sont en constante évolution, rien n’est encore définitif4 !

Ce qu’il faut faire : 

  • Mettre en œuvre les changement. Travailler sur ce que nous pouvons influencer immédiatement : consommer bio et local, réduire le gaspillage alimentaire, privilégier la mobilité douce et durable (bus, vélos, etc.), acheter des vêtements d’occasion, recycler, économiser l’énergie, faire des dons aux associations qui luttent pour la préservation de l’environnement, sensibiliser son entourage aux questions environnementales et aux pratiques durables… il y a beaucoup de choses que l’on peut faire, il suffit de se retrousser les manches ! 
  • S’entourer. N’oubliez pas que vous n’êtes pas seul•e, nous sommes nombreux à avoir les mêmes préoccupations, trouver un organisme local ou régional à rejoindre ou faire du bénévolat pour des ONG ou des associations peut faire une réelle différence ! En plus d’aider l’environnement, c’est une excellente occasion de rencontrer de nouvelles personnes et de s’impliquer socialement ! Un exemple c’est rejoigner un groupe du Collective Citoyen pour le Climat à Esch!
  • Sortir en pleine nature. Prenez une bouffée d’air frais, faites des activités outdoor, soyez en contact avec la nature, appréciez et soyez reconnaissants pour la vie que nous avons la chance de vivre chaque jour et concentrez-vous sur la beauté des choses que vous avez dans le présent.

Sources:

  1. https://www.iberdrola.com/social-commitment/what-is-ecoanxiety#:~:text=The%20American%20Psychology%20Association%20 ↩︎
  2. https://mentalhealthcommission.ca/resource/understanding-and-coping-with-eco-anxiety/ ↩︎
  3. https://www.ipcc.ch/report/ar6/syr/ ↩︎
  4. https://www.colorado.edu/health/blog/climate-anxiety ↩︎

Pour aller plus loin :

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Acheter moins, et plus consciemment : une tendance qui vient à la rescousse de votre garde-robe…et de la planète!


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Ceci est le premier d’une petite série d’articles sur l’écologie au Luxembourg ; dans les prochaines semaines et jusqu’à la fin du juin, je vous emmène à la découverte de plusieurs sujets, en commençant par la fast-fashion, en continuant par l’alimentation, la mobilité et plus encore!

Pour en savoir plus sur le problème… il suffit d’aller rue de l’Alzette à Esch

Rien qu’au Luxembourg, une personne jette en moyenne 12 kilos de vêtements par an1, dont seulement 1 % est recyclé. Où va donc le reste?

C’est à cette question que l’exposition « The Revival« , présentée jusqu’au mois de mai dans l’ancien bâtiment de Sephora (69 rue de l’Alzette) à Esch, entend répondre.

Observer, réfléchir et souhaiter le changement : tel est l’objectif de cette exposition interactive qui montre l’impact de la fast-fashion sur d’autres pays, comme le Ghana.

Nous le savons: la plupart des vêtements que nous achetons à bas prix dans les chaînes de fast-fashion ne sont pas produits de manière éthique, tant d’un point de vue social/humain (citons l’accident du Rana Plaza, considéré comme l’un des plus grands désastres dans le monde de la mode), que d’un point de vue environnemental (pollution et gaspillage de grandes ressources en eau).


Photo de l’exposition de Revival. Ghana, dans une des nombreuses décharges du pays vers lesquelles les pays du Nord exportent leurs « vieux » vêtements – cette exportation est générée par la surconsommation des pays riches.

Notre arme la plus puissante: la conscience

Bien que de nombreux progrès aient été réalisés ces dernières années pour réguler l’impact de l’industrie de la mode, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Mais comment pouvons-nous y contribuer ?

Nous pouvons commencer par nous engager sur la voie de la sobriété, qui est nécessaire si nous voulons créer un impact positif et changer l’industrie de la mode.

Cependant, les concepts de « sobriété » et de « minimalisme », qui sont en contradiction directe avec la société capitaliste dans laquelle nous vivons, ont souvent une connotation négative. Nous associons le fait de « posséder moins » à une forme d’échec ou à un statut social que nous rejetons. Mais au contraire, cela pourrait enfin être l’occasion de  libérer notre esprit, alléger notre budget et gagner un temps précieux.

La solution la plus efficace est certainement de changer nos habitudes d’achat et notre façon de nous habiller. C’est pourquoi nous devons nous poser des questions essentielles avant d’acheter un vêtement : « Pourquoi est-ce que je l’achète ? Est-il vraiment utile ? Est-ce quelque chose que je porterai dans quelques années ? Est-il fabriqué dans un matériau durable? »

Parmi les solutions possibles…créer une armoire-capsule!

 Photo: le début de la présentation de l’atelier animé par Adelaide Dubucq dans la boutique Lëtz’ Refashion Luxembourg

Pour apprendre à faire du shopping différemment, je me suis rendue à Luxembourg ville au Lët’z Refashion by Caritas, une boutique-atelier dédiée à la mode circulaire. Dans le cadre de la campagne « Repensez vos vêtements », j’ai participé à l’atelier « Comment créer sa garde-robe capsule » avec Adélaïde Dubucq, conseillère en image et fondatrice de Relooking and queen.

L’événement a été instructif à bien des égards : j’y ai appris qu’en moyenne, chacun·e d’entre nous possède dans sa garde-robe environ 70 % de vêtements superflus qu’il/elle n’utilise pas et qu’il/elle jettera. Pour éviter ce problème, Adélaïde Dubucq nous a présenté l’importance de créer une « garde-robe capsule », c’est-à-dire une garde-robe composée de quelques articles essentiels que l’on peut porter en toute occasion. Les mots-clés sont confort, minimalisme, créativité et style. Nous n’avons besoin que de 40 pièces – entre vêtements et accessoires – dans notre garde-robe, facilement interchangeables et combinables les uns avec les autres, la plupart dans des couleurs de base plus neutres, mais sans oublier nos pièces préférées qui sont plus uniques et/ou colorées ! Ce nombre de vêtements, qui peut nous sembler faible, est en fait idéal pour éviter le « paradoxe du choix » auquel nous sommes confronté·e·s chaque jour lorsque nous devons choisir quoi porter parmi un millier d’articles différents en notre possession.

Photo: espace dans la boutique Letz’ Refashion

Suivre les tendances et renouveler constamment notre garde-robe ne signifie pas nécessairement s’habiller avec style et « à la mode ». Trouver sa propre personnalité vestimentaire est essentiel pour ne pas tomber dans le piège de « vouloir posséder tout ce qu’on voit dans les vitrines ou sur les réseaux ».

Alors, que faire des vêtements superflus? Créer un stock, les emballer et les apporter physiquement à des organisations telles que Caritas, ou encore les vendre sur des plateformes telles que « Vinted » ou Facebook Market, les vendre lors de marchés aux puces, échanger lors de swap parties ou tout simplement les donner à des proches ou à des personnes dans le besoin.

A cette occasion, j’ai appris que même si le changement est difficile à mettre en place, c’est toujours moins compliqué que ce qu’on pense. Et nos petits gestes pourront avoir un impact énorme pas seulement sur notre vie mais aussi sur la vie des autres…

Je me réjouis de vous retrouver ici sur le site Transition Minett, pour me suivre dans la prochaine aventure de découverte de la transition écologique au Luxembourg !

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Transition Minett recrute un.e chargé.e de projet à la MESA

L’asbl Transition Minett recrute un.e chargé.e de projet (CDD, 30 hrs./sem., 6 mois, prolongeable en CDI). Prise de fonction immédiate.

L’initiative TRANSITION MINETT a été lancée en décembre 2011 avec l‘objectif de soutenir tout un chacun à être capable d’agir, d’être créatif et d’exprimer des compétences, dans des actions concrètes et positives afin de répondre au double défi du pic pétrolier et du dérèglement climatique, mais aussi aux crises sociales et économiques.

L’asbl développe ses activités grâce à une équipe de responsables projets, répartis sur 2 tiers-lieux :

  • MESA (la Maison de la Transition) : autour de la consom’action (circuits courts et agriculture bio locale);
  • FACILITEC : autour de l’économie circulaire et de partage.

L’asbl agit également dans divers autres domaines :

  • Mobilisation des habitants dans les quartiers et bientôt au niveau transfrontalier ;
  • Le jardinage urbain (dont le jardin communautaire Quartiersguart Breedewee) ;
  • Soutien au Collectif Citoyen pour le Climat à Esch ;
  • Coopération avec les autorités publiques.

Mission :

Faire de MESA un café accueillant et de référence pour la consommation de produits bio, locaux de qualité, zéro déchet et à prix abordables.

La MESA est un lieu mixte entre une coopérative alimentaire (café / épicerie / restaurant ) et un espace associatif favorisant la prise d’initiative citoyenne.

Tâches principales :

– Contribuer à une bonne gestion de l’équipe :

  • S’assurer de la disponibilité et de la présence des équipes salariée et bénévole du lieu ;
  • Organiser une bonne gestion des vacances et des congés avec l’équipe ;
  • Veillez au bon déroulement des responsabilités et tâches de chaque membre de l’équipe (évènements, livraisons, entretien, service, caisse, courrier, classement bon de livraisons / factures, etc.) ;
  • Suppléer les tâches des autres membres de l’équipes quand elles ne sont pas assurées (comme tenir le bar et la caisse) ;
  • Assurer une bonne gestion des contrats avec l’ONIS ;
  • Contribuer avec l’autre chargé.e de projet MESA à la gestion participative de l’espace, en impliquant l’équipe dans la gestion quotidienne et les Consom’Acteur.ice.s dans les espaces élargis de gestion de MESA.

– Assurer les conditions légales pour le bon fonctionnement de la MESA :

  • Veiller à ce que toutes les autorisations nécessaires au bon fonctionnement de l’établissement soient à jour ;
  • Veiller à ce que les mesures requises par la surveillance sanitaire pour un fonctionnement correct soient en place ;
  • Soutenir la gestion administrative et comptable.

– Assurer de bonnes conditions d’utilisation de l’espace par les collectifs citoyens, les partenaires et par les Consom’Acteur.ice.s. :

  • Assurer une présence à la MESA ;
  • Accueillir les usager.ère.s et client.e.s ;
  • Accompagner des initiatives citoyennes dans leur occupation de l’espace ;
  • Maintenir le calendrier d’occupation de l’espace actualisé ;
  • Assurer le suivi et le bon déroulement des activités.

Soutenir l’équipe de MESA dans ses besoins de communications en collaboration avec le chargé.e de communication de Transition Minett.

Profil :

Expérience professionnelle requise.

Compétences recherchées (savoir-faire) :
o Formation dans l’HORESCA ;
o Expérience en gestion d’équipe ;
o Maîtrise d’outils informatiques ;
o Capacité d’organisation ;
o Facilités rédactionnelles ;
o Langues: maîtrise du français, toute autre langue étant un plus.

Savoir-être :
o Intérêt pour l’écologie et le mouvement de la Transition ;
o Esprit d’initiative ;
o Flexibilité et disponibilité (en partie en soirée et week-end) ;
o Ouverture d’esprit, capacité d’adaptation et d’intégration dans une équipe.

Atouts supplémentaires :
o Connaissance du secteur de la production agricole en Grande-Région ;
o Avoir travaillé dans le monde associatif ou participé comme bénévole ;
o Sensibilité à l’économie solidaire et la souveraineté alimentaire.

Conditions de travail :

  • Contrat à durée déterminée de 30 heures/semaine jusqu’à la fin 2024, prolongeable en CDI.
  • Flexibilité : possibilité de réunions en semaine et/ou le weekend – journée et/ou soirée. Le cas échéant, les heures prestées en sus sont récupérées.
  • Localisation : la MESA à Esch/Alzette avec des déplacements hors zone.

Nous proposons:

  • Une flexibilité dans l’organisation des heures de travail ;
  • Un grand potentiel d’apprentissage et d’innovation ;
  • L’implication dans la Transition éco-sociale.

Merci d’envoyer vos candidatures (CV + lettre de motivation + portfolio) par e-mail avant le 01.05.2024 à contact@transition-minett.lu

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Transition Minett recrute un.e chargé.e de communication

L’asbl Transition Minett recrute un.e chargé.e de communication (CDD 30 hrs./sem 6 mois, prolongeable en CDI). Prise de fonction immédiate.

L’initiative TRANSITION MINETT a été lancée en décembre 2011 avec l‘objectif de soutenir tout un chacun à être capable d’agir, d’être créatif et d’exprimer des compétences, dans des actions concrètes et positives afin de répondre au double défi du pic pétrolier et du dérèglement climatique, mais aussi aux crises sociales et économiques.

L’asbl développe ses activités grâce à une équipe de responsables projets, répartis sur 2 tiers-lieux :

  • MESA (la Maison de la Transition) : autour de la consom’action (circuits courts et agriculture bio locale);
  • FACILITEC : autour de l’économie circulaire et de partage.

L’asbl agit également dans divers autres domaines :

  • Mobilisation des habitants dans les quartiers et bientôt au niveau transfrontalier ;
  • Le jardinage urbain (dont le jardin communautaire Quartiersguart Breedewee) ;
  • Soutien au Collectif Citoyen pour le Climat à Esch ;
  • Coopération avec les autorités publiques.

Mission :

Mettre en œuvre et appliquer la stratégie de communication de Transition Minett asbl

Tâches principales :

– Identifier et prendre en charge l’organisation des besoins transversaux de Transition Minett :

  • Soutenir l’équipe salariée dans ses besoins de communications ;
  • Gérer la newsletter TM (en papier et en électronique) ;
  • Coordonner la mise à jour du site internet TM et assurer la maintenance ;
  • Gérer les réseaux sociaux en tenant en compte le défi de sortir de l’emprise des GAFAM ;
  • Gérer la communication liée aux évènements ;
  • Identifier et prendre en charge les supports de communication nécessaires ;
  • Couvrir et/ou animer des actions/missions de communication ans l’espace public ;
  • Confection de dossiers de presse ;
  • Gestion de base de données de contacts ;
  • Gérer les contacts média.

– Prendre en charge la communication d’un projet Transfrontalier selon le cahier des charges.

La personne se partage entre les lieux (Facilitec, Mesa), selon les priorités du moment.

Profil :

Expérience professionnelle requise avec présentation de portfolio.

Compétences recherchées (savoir-faire) :
o Formation en communication ;
o Expérience en gestion de site internet et de réseaux sociaux, mailchimp ;
o Maîtrise d’outils graphiques ;
o Capacité de gestion de projets et d’organisation d’évènements ;
o Capacité d’organisation ;
o Facilité de prise de parole en public et d’échange avec public divers ;
o Facilités rédactionnelles ;
o Langues: maîtrise du français, toute autre langue étant un plus.

Savoir-être :
o Intérêt pour l’écologie et la Transition ;
o Esprit d’initiative ;
o Flexibilité et disponibilité (en partie en soirée et week-end) ;
o Ouverture d’esprit, capacité d’adaptation et d’intégration dans une équipe.

Atouts supplémentaires :
o Connaissance du milieu associatif et politique luxembourgeois ;
o Avoir travaillé dans le monde associatif ou participé comme bénévole ;
o Sensibilité graphique.

Conditions de travail :

  • Contrat à durée déterminée de 30 heures/semaine jusqu’à la fin 2024, prolongeable en CDI.
  • Flexibilité : possibilité de réunions en semaine et/ou le weekend – journée et/ou soirée. Le cas échéant, les heures prestées en sus sont récupérées.
  • Localisation : Bureau à Esch/Alzette avec des déplacements hors zone.

Nous proposons:

  • Une flexibilité dans l’organisation des heures de travail ;
  • Un grand potentiel d’apprentissage et d’innovation ;
  • L’implication dans la Transition éco-sociale.

Merci d’envoyer vos candidatures (CV + lettre de motivation + portfolio) par e-mail avant le 01.05.2024 à contact@transition-minett.lu

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Zoom nas cooperativas de energia

Entrevista com Abbes Kalmes, presidente da TMEnerCoop S.C.

  • O que é uma cooperativa de energia?

É um coletivo de pessoas que se reúne para tocar um projeto voltado para a produção de bens e/ou serviços. Neste caso, estamos falando da produção e, em breve, do compartilhamento de energias renováveis.

  • Quais são as vantagens de se tornar um-a cooperado-a em vez de instalar painéis solares individuais?

Você pode fazer as duas coisas, mas investir em uma cooperativa permite que você faça um investimento coletivo que é igualmente eficaz, mas menos dispendioso do que a soma de projetos individuais.

  • Qual é o interesse em desenvolver cooperativas de energia em todo o território nacional e quais são os obstáculos?

O objetivo é desenvolver comunidades de cidadãos-ãs que possam atender às suas próprias necessidades de energia (produção e compartilhamento). Dessa forma, eles-as contribuem para a independência energética e a democratização dos meios de produção. Os principais entraves são a falta de conhecimento e o receio de alguns atores políticos sobre os possíveis benefícios das comunidades de cidadãos.

  • Posso me tornar um membro da TM EnerCoop?

Qualquer pessoa que solicite a adesão e compartilhe os valores definidos em nosso Estatuto Social pode se tornar um membro. Também contamos com várias organizações sem fins lucrativos e uma fundação entre nossos membros, e futuramente aceitaremos municípios.

O pedido de adesão pode ser feito pelo nosso site www.tmenercoop.lu

Entrevista realizada por Sébastien Kanarek e Eric Lavillunière


  • Criada em setembro de 2013 por 12 membros fundadores
  • Atualmente, conta com 239 membros
  • São 11 instalações em 6 municípios
  • Com uma produção total de 500 kWp (incluindo 200 kWp em Esch/Alzette).
  • Prevê-se uma produção anual para 2024: ± 450.000 kWh, equivalente ao consumo anual dos membros (± 1.875 kWh / pessoa / ano).
  • Em desenvolvimento: 1 projeto com uma potência de 300 kWp.