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Alimentation : choisir le changement! 


Le secteur de la production alimentaire est l’un des principaux émetteurs des gaz à effet de serre. Plus que jamais, il est important de se tourner vers une production agricole locale et respectueuse de la planète. Garantir le droit humain à l’alimentation, ainsi que le droit des paysans à vivre dignement (voir accords internationaux signés par le Luxembourg), est aussi déterminant.

Au Luxembourg, seul 5 % des légumes et des fruits consommés sont locaux1. En 2023, nous n’avions atteint que 6 % des terres productives en agriculture biologique2.

A Esch-sur-Alzette, la structure essentiellement urbaine et industrielles de la ville ont fait de la culture des terres un défi particulièrement difficile. Des initiatives intéressantes de production locale existent comme le jardinage urbain, la production de miel, ou encore le maraichage bio effectué par le CIGL Esch. Cependant, l’accès à une alimentation saine, locale et respectueuse des paysans et de la planète reste un enjeu majeur pour les politiques locale d’adaptation au changement climatique.

Le choix de privilégier des produits bio et locaux lors de nos achats personnels peut contribuer à augmenter la demande pour ces produits. Reste que des politiques plus ambitieuses sur ce sujet amélioreraient encore les choses: par exemple, inciter et valoriser l’autoproduction des ménages – déjà importante au Sud3 – et des institutions publiques, encourager l’utilisation de semences paysannes, co-porter des projets de développement d’une ceinture verte au sud du Luxembourg, encourager le développement d’épiceries et de groupements de maintien de l’agriculture paysanne locaux pour développer l’offre.