Le 15 mars prochain aura lieu la journée de sensibilisation à l’empreinte environnementale du numérique. En effet, se préoccuper de l’environnement passe aussi par la prise de conscience de son usage numérique.
Cette journée s’inscrit dans une démarche de sensibilisation visant à contribuer à une utilisation numérique responsable. Une bonne occasion de partager avec vous des moments conviviaux en lien avec cette thématique durant toute la semaine du 10 au 14 mars. Nous avons imaginé des événements pour échanger sur les gestes que nous pouvons adopter, tous et toutes, à notre échelle, dans l’optique de réduire nos déchets stockés en ligne, mais vos contributions sont bienvenues également !
Concrètement, lorsqu’on parle de prendre conscience de notre responsabilité numérique, nous pensons à supprimer les archives de messages que nous gardons précieusement sur nos téléphones « au cas où ». Spoiler alert : nous n’utilisons pratiquement jamais ces archives… Nous pensons aussi à tous les e-mails que nous ouvrons sans jamais les supprimer ou encore aux centaines de newsletters que nous recevons chaque semaine : toujours plus nombreuses, toujours plus polluantes.
Mais au-delà de la charge mentale que cette sursollicitation nous impose, il y a un impact bien réel, mesurable, que nous choisissons souvent d’ignorer : la pollution numérique. À titre d’exemple, savez-vous combien de CO2 émet un e-mail ?
En 2022, la base carbone de l’Agence de la transition écologique (ADEME) proposait une évaluation du bilan carbone d’un e-mail :
- Un e-mail simple émet 4g de CO2
- Un e-mail avec pièce jointe émet 35g de CO2
- Un spam émet 0,3g de CO2
Concernant les vidéos TikTok, qui durent généralement entre 15 et 60 secondes, l’empreinte carbone par vidéo serait approximativement comprise entre 0,73 et 2,92 grammes de CO₂. Cette empreinte peut varier selon la qualité de la vidéo et du mode de connexion (Wi-Fi, 4G, 5G).
À une échelle globale, avec plus d’1,5 milliard d’utilisateurs en 2024, TikTok serait responsable de l’émission d’environ 50 millions de tonnes de CO₂ par an, soit une empreinte carbone comparable à celle de la Grèce !1
Au-delà de la pollution directe, il est crucial de considérer les espaces de stockage des données nécessaires pour ces milliards d’utilisateurs. Car si une chose est sûre, c’est que rien ne se perd, rien ne se crée, tout se conserve !
Imaginez que toutes les données non stockées sur vos appareils personnels, mais sur le « Cloud », sont entreposées dans des centres de données (data centers), eux-mêmes grands consommateurs d’énergie. Ces installations nécessitent une alimentation électrique constante et une climatisation permanente pour éviter la surchauffe des équipements.
Bref, vous l’aurez compris : autant de facteurs et d’émissions liés à nos consommations numériques dont nous ne soupçonnons pas les effets sur l’environnement, mais qui sont pourtant bien réels.
Parce que Transition Minett souhaite initier des événements qui partent de vos idées, nous sommes à l’écoute des suggestions que vous pourriez avoir en lien avec le thème de la pollution numérique. Quels sujets ou problématiques aimeriez-vous voir abordés durant la semaine du 10 au 14 mars ? Ou peut-être avez-vous une activité ou action en tête qu’on pourrait mettre en place ensemble ?
Nous avons également envisagé d’organiser une projection d’un documentaire sur l’empreinte numérique. Quels types de discussions ou animations aimeriez-vous voir après cette projection ?
N’hésitez pas à nous soumettre vos idées sur notre plateforme participative : participation.transition-minett.lu ou par mail à comm@transition-minett.lu
💡Alors, à vos claviers pour nous partager vos meilleures idées !
- Source : novethic.fr ↩︎